
Lexique A-D
ALERTE
L’alerte est la capacité du sujet à augmenter son niveau attentionnel afin de réagir le plus rapidement possible à la survenue d’un stimulus imminent.
L’alerte tonique permet de mesurer des temps de réaction simple (appuyer sur un bouton à chaque fois qu’une croix apparaît à l’écran) et nous donne donc un indice de la vitesse de traitement.
L’alerte phasique mesure des temps de réaction après un signal avertisseur (l’apparition de la croix est annoncée par un son).
AMÉNAGEMENT
RAISONNABLE
APHASIE
Perturbation du langage précédemment acquis.
Ne pas confondre avec la dysphasie (actuellement TDL) .
ATTENTION DIVISÉE
L’attention divisée est la capacité du sujet à répartir son attention entre deux stimuli (ou tâches) qui doivent être traités simultanément.
Dans la vie quotidienne, nous sommes presque constamment amenés à faire plusieurs choses à la fois. Pour cela, nous devons répartir nos ressources attentionnelles de manière optimale afin de parvenir à réaliser ces différentes choses correctement (et non en privilégier une au détriment des autres).
Cette capacité entre en jeu dès l’école où il faut pouvoir, entre autres, écouter et écrire en même temps.
ATTENTION SÉLECTIVE
L’attention sélective est la capacité du sujet à centrer volontairement son attention sur un stimulus particulier (visuel ou auditif) et de traiter activement cette information en négligeant les stimuli non pertinents (ou « distracteurs »). Il s’agit en quelque sorte de faire un « zoom attentionnel » afin de focaliser son attention sur une cible particulière.
ATTENTION SOUTENUE
L’attention soutenue est la capacité du sujet à maintenir son attention, de façon continue, durant un intervalle de temps relativement long. Elle est particulièrement sollicitée à l’école, lorsqu’il s’agit de rester concentré plusieurs heures d’affilée.
Les implications scolaires en cas de déficit à ce niveau peuvent correspondre à une incapacité à maintenir son attention face aux explications données en classe et plus encore si la motivation de l’élève est peu sollicitée.
BESOIN SPÉCIFIQUE
Besoin résultant d’une particularité, d’un trouble (ex. : Dys-), d’une situation permanente ou semi permanente d’ordre psychologique, mental, perceptif ou psychoaffective.
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CENTILE
Valeur comparative en statistique.
Exemple : pour une donnée précise, une valeur au 30e centile signifie que dans 30% des cas, la valeur sera inférieure et dans 70% des cas, elle sera supérieure. Une valeur au 50e centile est donc équivalente à la valeur médiane.
Un score est considéré dans la moyenne (inférieure ou supérieure) s’il est compris entre le 16e et le 84e centile.
Les résultats seront jugés faibles s’ils se situent en dessous du 16e centile, insuffisants s’ils se situent en dessous du 5e centile ou supérieurs s’ils se situent au-dessus du 84e centile.
CHUCHOTEUR
(= TOOBALOO)
Outil en forme de cornet de téléphone permettant à l’enfant d’entendre en direct les sons qu’il prononce sans parasites sonores.
CLASSE FLEXIBLE
Classe constituée de différents lieux de travail permettant à l'enfant de prendre des postures différentes selon un laps de temps restreint et en fonction de la nature des activités.
COGNITION
Processus mentaux relatifs à la fonction de connaissance (mémoire, raisonnement, langage, résolution, prise de décision, etc.)
COURBE DE GAUSS
Représentation visuelle de données dont la grande majorité se situe proche de la moyenne ce qui donne un graphique courbe en forme de cloche.
DIAGNOSTIC
Rapport d’un médecin ou professionnel paramédical attestant du besoin spécifique de l’enfant (≠ diagnostic clinique).
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DICTÉE À L’ADULTE
Production d’écrit où l’enfant dicte le texte que l’adulte doit écrire pour lui afin d’éviter la double tâche. Selon son niveau, l’enfant peut également dicter l’orthographe et la ponctuation.
DOUBLE TÂCHE
Réalisation simultanée de deux tâches, l’une prioritaire et l’autre secondaire.
On dit qu’un enfant se retrouve en double tâche lorsque sa tâche secondaire prend autant ou plus d’importance que celle prioritaire.
Par exemple, pour un enfant dyspraxique rédigeant un texte libre : l’énergie dépensée à la tenue de son outil scripteur peut dépasser celle dépensée à la production mentale de son texte.
DYSCALCULIE
La dyscalculie est un ensemble de troubles durables de la cognition numérique, se traduisant par des difficultés à acquérir et maitriser les différentes connaissances et habiletés en mathématiques (numération, opérations, géométrie, résolution de problèmes).
DYSGRAPHIE
Incapacité significative à produire, à un âge donné, une écriture à la fois efficace (lisible et rapide) et satisfaisante pour le scripteur.
DYSLEXIE
Trouble d’apprentissage durable qui impacte le décodage des sons et des mots écrits. Ce trouble n’est pas la conséquence d'un retard intellectuel ou d’un déficit sensoriel (ex. : problème de vue).
DYSORTHOGRAPHIE
Trouble d'apprentissage persistant qui impacte l’acquisition et la maitrise de l’orthographe. Les personnes dysorthographiques éprouvent des difficultés à mémoriser et à comprendre les règles orthographiques d'usage et grammaticales.
DYSPRAXIE
Trouble développemental durable affectant la planification, l’organisation, l’exécution et l’automatisation des gestes et des mouvements.