
Critères & raisonnabilité
Les aménagements raisonnables sont définis
par des critères et leurs caractères de raisonnabilité.
Source : Décret Aménagements raisonnables de 2017, article 2.
Critères
Répondre aux besoins de l’élève
Une tablette répond au besoin d’un dyslexique/dyspraxique, pas forcément d’un trouble déficitaire de l’attention.
Permettre à l’élève de participer aux mêmes activités que les autres
L’utilisation d’une application de géométrie permet à l’enfant dyspraxique de construire les figures en utilisant strictement la même méthodologie que la classe.
Permettre le travail en classe
Pas de sortie obligatoire de l’enfant de la classe, comme devoir systématiquement aller au local informatique.
Permettre les déplacements éventuels de manière autonome
Assurer la sécurité de l’élève
Respecter la dignité de l’élève
Déménager une classe au rez-de-chaussée pour faciliter son accès, changer la disposition des bancs pour permettre le passage d’une chaise roulante.
Affectivement: rassurer un enfant anxieux pendant les évaluations, installer un coin cocoon personnalisé pour un élève anxieux ou autiste, accepter les rituels pour un élève autiste.
Physiquement : signalisation visuelle (malentendants) ou sonore (malvoyants).
Un A.R. ne peut avoir aucun côté discriminant.
Caractères de raisonnabilité
Coût
Impact sur l’organisation
Un A.R. doit entrer dans le budget de la classe, de l’école.
Un A.R. doit s’inscrire dans un mode de fonctionnement normal d’une classe.
Impact sur les autres élèves
Fréquence & durée
Un A.R. ne peut perturber les apprentissages du reste de la classe.
Un A.R. est mis en place selon une fréquence/durée jugée pertinente en fonction du trouble.
Absence ou non d’alternatives
Une alternative pertinente plus aisée à mettre en place
est préférable à un A.R. proposé.