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QUAND METTRE EN PLACE UN
AMÉNAGEMENT RAISONNABLE ?

Le principe de base est de ne pas attendre trop longtemps
avant de mettre en place des aménagements raisonnables,
tout en respectant la hiérarchie des différentes interventions.
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Au-delà des fondations communes telles que la gestion du groupe, de l’apprentissage, des évaluations formatives, de l’attitude accueillante et bienveillante, etc. que l’on trouve dans toute classe, s’échelonne une pyramide des prises en charge particulières en fonction des difficultés.

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Au premier niveau et de manière permanente, on trouve le soutien et la prévention grâce à un climat d’apprentissage positif, une attitude à la fois bienveillante et exigeante, la différenciation, le tutorat, la pédagogie universelle…

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Au deuxième niveau, selon des décisions internes à la classe/école, on trouve des interventions ciblées comme la remédiation, le contrat d’apprentissage, le dossier d’accompagnement des élèves…

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Au troisième niveau — dépendant d’un diagnostic externe à l’école —, et de manière modérée, on trouve la mise en place d'un A.R. pouvant nécessiter l’intervention du Pôle.

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Au dernier niveau, de manière exceptionnelle et en cas d’insuffisance avérée des aménagements raisonnables,   on trouve la prise en charge de l’enfant par l’enseignement spécialisé.

L’ensemble des interventions représentant un processus d’évaluations/ajustements en continu.

Nous insistons sur le fait de ne pas trop attendre avant d’entamer les démarches pour la mise en place d’aménagements raisonnables. L’écart peut se creuser très vite entre l’enfant à besoins spécifiques et le reste de la classe. Il a besoin d’outils rapidement pour pouvoir compenser et suivre les apprentissages.

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Exemple vécu : si nous sommes contactés pour la mise en place d’aménagements raisonnables pour un enfant dyslexique en P4, et que nous constatons que l’enfant ne sait toujours pas lire, nous risquons d’arriver après la bataille que les titulaires auraient menée seuls.

Qu’entend-on par diagnostic externe ?

Le mot n’est pas à prendre dans son sens clinique.

C’est simplement le terme choisi par le décret Aménagements raisonnables.

 

Concrètement, il s’agit d’un rapport :

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  • attestant du besoin spécifique de l’enfant ;

  • établi par un professionnel (médecin, logopède, ergothérapeute, psychologue, neuropsychologue, kinésithérapeute) ou le PMS.

 

N.B. Notez que le critère initial voulant que le diagnostic date d’un an maximum n’est plus d’actualité.

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Au moment du souhait de mise en place d’un aménagement raisonnable et de l’intervention du Pôle, ce diagnostic peut déjà être établi ou en cours de traitement.

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